Anna BETTONI
Seiziémiste, ancienne élève d’Enea Balmas, Anna Bettoni est professeur de littérature française à l’Université de Padoue depuis 1992. Elle est directrice du Département de Langues et Lettres de l’Université de Padoue. Ses principales recherches portent sur les réseaux tissés par les intellectuels réformés en Europe à l’époque des guerres de religion. Elle a travaillé sur Duplessis- Mornay, Montaigne, Charron, Veronica Gambara et Du Bellay. En tant qu’éditeur critique, elle a établi des éditions des Vers Itineraires de Claude-Énoch Virey (Paris, STFM, 1999) et de pièces de théâtre (Jodelle, Philone, Pierre Matthieu, Antoine Mermet, François Perrin, Pierre Le Loyer) pour la Collection « Théâtre français de la Renaissance » (Florence, Olschki).
Céline BOHNERT
Maître de conférences en littérature du XVIIe siècle à l’Université de Reims Champagne-Ardenne, Céline Bohnert est membre du CRIMEL. Ses travaux portent sur la réception de la mythologie antique dans ses aspects littéraires, artistiques et intellectuels, ainsi que sur l’œuvre de Jean de La Fontaine. Elle a codirigé plusieurs ouvrages collectifs (L’Adaptation comique, 2013 ; Poétiques de la vengeance, 2013 ; L’Anthologie, 2014) et prépare l’édition de sa thèse, L’Adonis des modernes. Destin esthétique et intellectuel d’une fable antique (1540-1700) aux éditions Honoré Champion.
Cécile GAUTHIER
Maître de conférences en littérature comparée à l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Elle travaille sur les littératures d’Europe centrale et orientale (XIXe-début XXe siècles). Elle s’intéresse à l’écriture de l’altérité, à la construction des identités nationales et linguistiques, aux discours sur la langue. Elle a publié L’imaginaire du mot « slave » dans les langues française et allemande, entre dictionnaires et romans (Editions Petra, 2015) et prépare actuellement aux Presses Universitaires de Reims la publication d’un livre intitulé Auerbach, Grigorovitch, Němcová : trois récits villageois autour de 1848.
Jean-Louis HAQUETTE
Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de Lettres Modernes, Jean-Louis Haquette a soutenu son doctorat en 1994 à Paris III et son HDR à Paris IV en 2004. Il est professeur en Littérature comparée à l’Université de Reims Champagne-Ardenne depuis 2005. Ses travaux de recherche portent sur les domaines français, anglais et allemands des Lumières au romantisme. Ils concernent la poétique historique des genres littéraires, l’esthétique du paysage (littérature, peinture, art des jardins), et les liens entre illustration des textes littéraires et réception. Il dirige le Centre de Recherches Interdisciplinaire sur les Modèles Littéraires et Esthétiques (CRIMEL-EA 3311).
Emmanuelle HÉNIN
Professeur de littérature française du XVIIe siècle à l’Université de Reims Champagne-Ardenne et responsable de l’axe « Modèles esthétiques et représentations » du CRIMEL. Elle travaille sur les poétiques et la théorie artistique de l’époque prémoderne, en particulier la théorie de la représentation, et sur leur transmission depuis l’Antiquité. Elle a publié Ut pictura theatrum : peinture et théâtre, de la Renaissance italienne au classicisme français (Droz, 2003), Ceci est un bœuf : la querelle des inscriptions dans la peinture (Brepols, 2013), et Écrire la mythologie (Citadelles et Mazenod, 2016). Elle a élaboré une base de données consacrée à la fortune des anecdotes sur les peintres antiques dans la littérature et l’art depuis l’Antiquité : pictorinfabula.com.
Miren LACASSAGNE
Maître de conférences en Littérature et langue médiévales dans le département de Lettres de l’URCA, et membre du CRIMEL EA 3311. Ses recherches portent sur la poésie des XIVe et XVe siècles et de leur lien avec les changements épistémologiques de cette époque pré-humaniste. Elle a co-dirigé Proust et les « Moyen Âge » avec Sophie Duval (Herman, 2015), et dirigé un troisième volume consacré à l’œuvre du poète champenois Eustache Deschamps, Le rayonnement de la cour des premiers Valois à l’époque d’Eustache Deschamps (Presses Universitaires de Paris-Sorbonne, 2017).
Virginie LEROUX
MCF-HDR de littérature latine à l’Université de Reims Champagne-Ardenne et membre du CRIMEL dont elle dirige l’axe I (transmission des modèles). Elle travaille sur la poésie et la poétique latines et néo-latines et ses thèmes de prédilection sont le sommeil et la nuit. Elle a édité les Juvenilia de l’humaniste Marc-Antoine Muret (Droz, 2009), dirigé un recueil d’articles sur La mythologie classique dans la littérature néo-latine (Erga, 2011) et elle achève en collaboration avec Emilie Seris une Anthologie des poétiques néo-latines, à paraître chez Droz. Auteur d’une anthologie Nuits antiques (Belles-Lettres, Signets, 2013), elle a consacré son Mémoire d’Habilitation à diriger des recherches aux Poétiques latines du sommeil (à paraître chez Brépols, en 2015) et elle a co-dirigé et prépare plusieurs volumes collectifs sur le sommeil.
Alessandra MARANGONI
Professeur de Littérature Française à l’Université de Padoue, elle a étudié à l’Université d’État de Venise et à celle de Milan, sa thèse de Doctorat a été consacrée à l’œuvre de René Crevel. Elle s’est aussi intéressée à la fable en vers du XVIe siècle et a approfondi les rapports entre Surréalisme et Grand Jeu. Ses intérêts portent principalement sur la poésie des XIXe et XXe siècles. Elle est l’auteur d’articles sur Jarry, Péguy, Jules Romains et a coédité les écrits de jeunesse de René Daumal : Se dégager du scorpion imposé. Poésies et notes inédites 1924-1928, Éolienne, 2014.
Marika PIVA
Maître de conférences HDR de littérature française à l’Université de Padoue, spécialiste de Chateaubriand et membre d’un groupe de recherche sur les littératures européennes de l’extrême contemporain. Elle s’intéresse notamment à l’interdiscorsivité, à l’hybridation des genres et aux écritures du Je. Chargée de l’édition de la deuxième partie des Mémoires d’outre-tombe, elle est l’auteur de la première traduction italienne de Chloé Delaume (Narciso e i suoi spilli / Il lutto delle due sillabe, 2016).
Elisabetta SELMI
Professeur de littérature italienne du XVIe et XVIIe siècle (et début XVIIIe) à l’Université de Padoue, Elisabetta Selmi travaille principalement sur le théâtre et la littérature religieuse des Cinquecento et Seicento. Elle s’intéresse également aux paratextes théâtraux du Cinquecento et du Seicento (Projet européen). Son approche philologique et historico-littéraire aux textes se fonde constamment sur une réflexion sur la poétique et la rhétorique classicistes. Elle porte aussi sur les théories des genres : sur la tragédie, le drame sacré, la fable pastorale, le poème épique et les différents types de traités. Spécialiste reconnue de Battista Guarini, elle a livré plusieurs éditions critiques, dont Le Pastor fido pour Marsilio (Venise, 1999), puis La Politica Libertàet Le Rime. Une partie importante de ses recherches porte aussi sur la production intellectuelle de Brescia, aux XVIe et XVIIe siècles et sur les Académies (les Occulti) et cénacles qui laissaient circuler, à l’époque, des idées érasmiennes. Elle est l’auteur de plusieurs études sur Le Tasse, Métastase et Apostolo Zeno. Elle a édité avec Erminia Ardissino le volume Visibile Teologia, Il Libro sacro figurato in Italia tra Cinquecento et Seicento, 2012.
Záviš ŠUMAN
Maître de conférences en littérature française à la Faculté des Lettres de l’Université Charles (Prague), où il a fait ses études en philologies romane et tchèque. Dans le cadre de ses études de troisième cycle, il a effectué des stages à la Sorbonne et à l’Université d’Oxford (Keble College). Il est auteur de plusieurs articles consacrés à l’esthétique de la tragédie française au XVIIe siècle, et il a récemment participé à l’ouvrage collectif Dusk and Dawn : Literature between two Centuries (FFUK, Praha, 2016) sur la littérature fin-de-siècle à l’échelle européenne. Sa thèse de Doctorat pour laquelle il a obtenu le prix Gallica (Melpomène enchainée ? Sur les mœurs tragiques au XVIIe siècle en France) va être publiée en 2017 (Karolinum, Praha). Záviš Šuman prend également part à divers projets éditoriaux, il codirige notamment l’édition critique des Œuvres complètes de Jakub Deml (réparties en 13 volumes).
Alain TROUVÉ
Maître de conférences HDR en littérature française du XXe siècle à l’Université de Reims Champagne-Ardenne, membre du CRIMEL, spécialiste de théorie de la lecture et de l’art. Il fait également partie du groupe de recherche Lire en Europe Aujourd’hui (LEA). Il a fondé en 2005 avec une collègue professeur de littérature latino-américaine le séminaire Approches Interdisciplinaires de la Lecture, commun aux deux laboratoires de Lettres et SHS de l’URCA, le CRIMEL et le CIRLEP. Il a publié, entre autres, Le Roman de la lecture (Mardaga, 2004) et, en co-écriture, L’Arrière-texte Pour repenser le littéraire (Peter Lang, 2013). Ses travaux actuels portent sur le mécanisme de création appréhendé à travers des artistes du XXe siècle.
Karin UELTSCHI
Professeur de langue et littérature du Moyen Âge à l’Université de Reims, ses travaux portent sur l’articulation entre héritages chrétiens et préchrétiens ainsi que le rapport entre traditions orales et savantes. Elle s’attache aussi à promouvoir l’enseignement l’histoire de la langue française qui pourrait apporter une pléthore de réponses concrètes, constructives et optimistes face aux défis posés aujourd’hui à tous ceux qui ont en charge le soin de notre langue et la transmission de la culture qu’elle véhicule. Principales publications : La Mesnie Hellequin en conte et en rime. Mémoire mythique et poétique de la recomposition, Champion, 2008 ; La main coupée. Métonymie et mémoire mythique, Champion, 2010 ; Le Pied qui cloche ou le lignage des boiteux, Champion, 2011 ; Histoire véridique du Père Noël, Imago, 2012 ; Petite Histoire de la langue française ou le chagrin du cancre, Paris, Imago, 2015.
Eva VOLDRICHOVÁ BERÁNKOVÁ
Maître de conférences HDR en littérature française et directrice du Département de français à l’Institut d’Études Romanes de l’Université Charles (Prague). À l’Université Paris IV-Sorbonne, elle a soutenu une thèse de doctorat intitulée La face cachée, dostoïevskienne, d’Albert Camus (2002). Par la suite, elle s’est consacrée à la mythocritique (monographie Faisons l’homme à notre image. Pygmalion, Golem et l’automate : trois versions du mythe de la création artificielle, 2012), ainsi qu’à la littérature canadienne française (participation à la monographie collective : Nous-Eux-Moi: La quête de l’identité dans la littérature et le cinéma canadiens, 2009). Actuellement, ses recherches portent sur le roman symboliste. En 2014, elle a été nommée Vice-Doyenne chargée des Relations Internationales à la Faculté des Lettres de l’Université Charles.
Myriam WATTHEE-DELMOTTE
Directrice de recherches du Fonds National de la Recherche Scientifique belge, Professeur à l’Université catholique de Louvain, où elle a fondé le Centre de Recherche sur l’Imaginaire, et Membre de l’Académie royale de Belgique. Elle développe une approche anthropologique et sémiologique des représentations culturelles. Ses travaux portent sur la littérature contemporaine en tant que vecteur de sacralisation (écritures et postures auctoriales). Son ouvrage Littérature et ritualité. Enjeux du rite dans la littérature française contemporaine (2010) a obtenu le Prix Emmanuel Vossaert. Elle a co-dirigé avec Aude Bonord un collectif sur Le sacré dans la littérature contemporaine : expériences et références (Peter Lang 2015). Elle co-dirige la collection « Esthétique et spiritualité » aux éditions E.M.E. et pilote à l’UCL un Pôle d’Attraction Interuniversitaire sur la littérature et les innovations médiatiques.